L’avènement de l’ère MEIJI au Japon, en 1868, entraîna l’ouverture du pays vers l’occident et provoqua un bouleversement profond des valeurs. Du creuset traditionnel naquirent des arts martiaux tournés vers la modernité :
- à mains nues : judô, karate, et plus récemment, aïkidô.
- Avec des armes : iaïdô, kendô, kyudô, jôdô, …
Créé à la fin des années 40, un Art martial adapté au monde moderne : Le fondateur de l'Aïkidô, Morihei UESHIBA (1883-1969), fut inspiré par les meilleurs maîtres d'Arts Martiaux du Japon de l'époque (écoles de Ju-Jitsu, d'escrime traditionnelle,...). L'arrière plan philosophique ou religieux joua un rôle très important dans l’élaboration de cet art (tradition shintô, Zen, Tao).
A côté de ce retour aux sources de l'esprit traditionnel du samouraï, il réussit à ouvrir sa pratique à des notions plus modernes (recherche de paix, fraternité, harmonie) et développe à partir de 1948 l'enseignement d'une discipline neuve et originale, qui commença dès 1950 à rayonner dans le monde entier, notamment en France.
Des techniques efficaces effectuées sans heurt et visant à canaliser, à contrôler l'adversaire:
- techniques à mains nues avec un ou plusieurs adversaires, armés ou non
- techniques au sabre, au bâton
- techniques de concentration, de respiration
Pas de compétition, une discipline accessible à tous :
Plutôt convaincre que vaincre, sans humilier et en respectant l’intégrité physique de l’un et de l’autre.
La recherche de l'Aïkidôka est celle de l'équilibre optimum de l'individu par rapport à lui-même, et par rapport à son environnement. Chacun peut se conformer à ses possibilités physiques, le but étant précisément de mieux les connaître. Une telle pratique est donc accessible à tous, homme ou femme, de l'âge tendre à l'âge mur.